College Notre Dame de la Clarté-Baud

(c) Ouest France – 12 avril 2024

Les 6e et 3e du collège Notre-Dame-de-la-Clarté, à Baud (Morbihan) ont participé au concours Faltaziañ proposé par la Confédération Kenleur, samedi 6 avril, à Nantes. Seul collège en lice face à plusieurs cercles celtiques, la klas’dañs de Baud obtient le prix Tremplin et la labellisation Kenleur pour son spectacle, Nerzh ar gerlenn (la force du rond).

es 6^e et 3^e du collège Notre-Dame-de-la-Clarté, à Baud (Morbihan) ont participé au concours Faltaziañ (Imaginer) proposé par la Confédération Kenleur, samedi 6 avril, à Nantes. Seul collège en lice face à plusieurs cercles celtiques (Cléguérec, Landerneau, Clisson, Nantes…), la klas’dañs de Baud obtient le prix Tremplin et la labellisation Kenleur pour son spectacle, Nerzh ar gerlenn (la force du rond). « Nos élèves ont bénéficié, sur place, d’une séance de maquillage et d’une coiffure à la mode bigoudène. Ils avaient essayé leurs costumes au préalable » , précisent les professeurs. Ce spectacle sera proposé sur la scène du Scaouët le 14 juin.

Sur la base du volontariat

Depuis plusieurs années, le collège Notre-Dame-de la-Clarté propose une klas’dañs aux élèves sur la base du volontariat, pendant laquelle ils ont préparé un morceau contemporain et original, à raison d’une heure par semaine et par classe, ceci tout au long de l’année. Encadrés par Cindy Gouello, professeure d’histoire-géographie, et Frédérique Pioger, professeure de français, de Morvan Jégou (Kenleur) et Viviane Fritz-Roa, professeure de danse à la Maison des arts, les seize élèves de 6^e et neuf de 3^e ont préparé leur spectacle Nerzh ar gerlenn, « qui explore un thème central et fondateur de la danse traditionnelle et populaire, la ronde. À travers cette représentation, les élèves questionnent la perception contemporaine de cet élément emblématique de la danse, son symbolisme évolutif et les messages qu’elle véhicule« , expliquent les professeurs.

Les liens entre l’individu et le groupe

Nerzh ar Gerlenn met en lumière l’imaginaire du cercle et de ses forces, ainsi que les liens entre l’individu et le groupe. Cette proposition artistique se veut à la fois actuelle, libre et intuitive, favorisant l’expérimentation à travers le corps et le ressenti de chacun. «  Le spectacle explore également les nuances propres à la jeunesse d’aujourd’hui, entre le sensible et l’abstrait, le réel et le numérique, les corps et l’écran. Cette dynamique reflète la société ultra-connectée dans laquelle évoluent ces jeunes artistes, offrant ainsi une perspective unique sur leur expérience et leur créativité. »